Qu’est-ce qu’un crédit vendeur entre particuliers ? Explication
Le crédit vendeur entre particuliers fait tout simplement référence à un prêt entendu et accordé de visu entre un vendeur et l’acheteur potentiel d’un bien. L’avantage de ce type de crédit, c’est qu’il offre la possibilité à l’acheteur en question de se passer du circuit bancaire qui présente bon nombre de retors. De ce fait, il apparaît que le crédit vendeur se pratique le plus souvent entre particuliers, notamment dans le cadre des liquidations de biens immobiliers. Quand bien même les professionnels peuvent s’en mêler pour les cas de reprises d’entreprises et d’achats d’un quelconque fonds de commerce. Qu’est-ce qu’un crédit vendeur entre particuliers ? Explication dans cet article.
Le crédit vendeur immobilier
Quand on parle de crédit vendeur particulier, la première chose qu’il vous faut savoir est que cela renvoie subrepticement au crédit vendeur immobilier. Ainsi, le crédit vendeur entre particuliers s’octroie principalement dans le cadre des transactions en rapport avec l’immobilier.
C’est d’ailleurs la pratique la plus répandue par rapport à ce crédit. Il est pratiqué pour les mêmes raisons que le crédit vendeur simple. L’acheteur n’aura plus à faire un recours au circuit bancaire et le vendeur, lui, pourra justifier un prix relativement élevé pour son bien.
De ce fait, l’acheteur potentiel, bien qu’il paiera une majeure partie de la somme, a la possibilité de discuter d’un compromis avec le vendeur. Ce compromis représente le crédit vendeur. Quand bien même il s’agit d’une grande résidence ou d’un simple studio modeste, le crédit vendeur immobilier présente un avantage bipartite.
En effet, le taux, la somme ainsi que la durée de validité du crédit sont discutés convenablement entre les deux parties en cause. Aucune mauvaise surprise ne surviendrait après de telles négociations.
Par ailleurs, cette alternative est très indiquée lorsque le vendeur n’arrive pas à liquider son bien et que le potentiel acheteur souhaite minimiser l’influence des banques. Vu les différentes conditions qu’elles imposent, on comprend bien mieux pourquoi. Toutefois, quand bien même le crédit vendeur immobilier entre particuliers présente des avantages certains, il n’en est pas moins suivi par des normes juridiques solides.
Les obligations à l’obtention du crédit vendeur
Le crédit vendeur particulier est régi par un cadre juridique précis en vue d’éviter d’éventuelles entorses à la loi lors de la transaction. De communs accords, un acte authentique doit être établi en bonne et en dure forme devant une autorité compétente, généralement le notaire.
Ce document devra présenter la durée, la somme accordée dans le cadre du crédit et le taux d’intérêt ajouté des frais annexes. Par ailleurs, si le paiement devait se faire en deux fois dont une est le crédit, la seconde partie de la somme est reversée au comptant en même temps que l’acte est rédigé et signé.
Un partenariat gagnant-gagnant
Libre cours est donné aux deux parties pour fixer conjointement le taux d’intérêt en question. Il peut même être fixé à 0. Comment ? L’acheteur peut proposer ce taux en échange d’un prix de vente non négociable que le vendeur pourra choisir. Peut-être au désavantage de l’acheteur sur le moment, mais en son plein avantage sur le long terme.
De plus, le crédit vendeur ne peut en aucun cas être au même montant que le prix total du bien en question. Il peut couvrir 30 % du prix du bien et au maximum 50 % de ce dernier. D’ailleurs, la durée sur laquelle s’échelonne ce crédit est en moyenne de 3 ans.
Il est ainsi judicieux de souscrire à une assurance invalidité décès bénéfique pour le vendeur. Au même titre, le notaire responsable de la rédaction du document reçoit, en garantie sur le bien mis en vente, le « privilège du prêteur de deniers ».
Ce dernier point est tout aussi au profit du vendeur pour couvrir la somme totale de la créance. En tout état de cause, la confiance entre les deux parties demeure le seul gage pour assurer la réussite d’un crédit vendeur entre particuliers.
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